Jeunes et écotourisme …

Le décrochage social des jeunes est un problème de politique publique qui se pose à l’échelle européenne. 23 des 27 pays de l’UE constatent la hausse du chômage des jeunes, avec des différences très marquées entre Etats.

L’Espagne est de loin le pays le plus touché par le chômage des moins de 25 ans, qui atteint 41 % des jeunes en juin 2020, 21 % en France contre 28 % en Italie (voir article des echos 15 juin 2018, et les travaux JP Bozonnet, chercheur en Sciences sociales) .

L’augmentation du décrochage des jeunes est l’une des conséquences attendues de la crise sanitaire de la COVID-19 qui a eu un fort impact au niveau de la santé mentale des nouvelles générations. Celui-ci induit de la démotivation, de

la résignation avec parfois des dommages collatéraux tels que la dépression, l’expression de la haine et de la violence, ainsi qu’une augmentation de la délinquance et de la criminalité.

En parallèle, l’actualité liée à la crise du climat engendre également une éco-anxiété généralisée chez les jeunes de tous horizons socio-culturels qui vouent un intérêt certain vers les activités d’immersion nature et de protection de l’environnement.

Au fil de ses années d’expérience de terrain, IOSD Brussels a expérimenté et mesuré les résultats exceptionnels obtenus lors des dynamiques d’accrochage scolaire et social de jeunes aux moyens de leur inclusion et participation active à des activités centrées sur la préservation de l’environnement et l’entrepreneuriat éco-durable.

Les partenaires remarquent aussi l’intérêt des nouvelles générations pour les enjeux environnementaux, leur volonté, mais également leur difficulté à agir. En travaillant sur le champ de l’Eco-health tourisme, ils réussissent à mobiliser les jeunes en complémentarité avec les services sociaux et obtiennent d’excellents résultats lorsqu’ils développent des projets qui reposent sur les talents et aspirations des jeunes.

Environnement & lutte contre le changement climatique

Les jeunes sont pessimistes s’agissant de la responsabilité du genre humain dans l’avenir de notre planète – ils sont 96 % à penser que les activités  humaines ont des conséquences désastreuses. Or, avoir une sensibilité écologique est une chose, avoir une conscience écologique en est une autre.

‘Contrairement à la conscience écologique, la sensibilité écologique n’est pas suivie d’un engagement, de l’adhésion ou implication au sein d’associations de défense de l’environnement. Si dans leur ensemble, les jeunes sont animés par une motivation élevée aux objectifs de développement durable, il n’en est pas de même pour les questions politiques, ils privilégient l’engagement ou le comportement individuel au détriment du collectif.

Accroître la qualité, l’innovation et la reconnaissance du travail des jeunes

QUALITÉ • Ce projet rassemble des acteurs qui travaillent depuis longtemps à l’inclusion des jeunes NEETs.

INNOVATION • L’Éco-tourisme, secteur émergent, attire les jeunes et offre des espaces d’innovations inédits permettant aux jeunes de travailler avec leurs atouts : sport, digital, et street culture (mode, street food…).

RECONNAISSANCE • L’expérience montre que les seules entreprises réussies sont celles qui offrent des espaces de créativité aux jeunes.

Promouvoir la citoyenneté active, l’esprit d’initiative & l’entrepreneuriat des jeunes y compris l’entrepreneuriat social

Ce projet s’adresse en particulier aux invisibles, aux jeunes NEETs et aux jeunes plus largement.

Nous vivons le début d’une crise environnementale qui va avoir des incidences sur nos modes de vie. Cette crise offre des espaces inédits d’expérimentation et d’innovation pour les jeunes. Stimuler leur conscience culturelle et reconnaître leur créativité est essentielle. La conscience environnementale sera donc l’un des outils éducatifs mis en place pour lutter contre l’isolement des